On nous l’a posée cette question, beaucoup , beaucoup. Mais on va être honnête, choisir ce nom pour notre entreprise nous a forcément préparés à devoir y répondre.
Tout ça remonte à une soirée parfaite, 4 verres de vins posés sur une jolie table basse, au cœur du quartier qui allait bientôt accueillir notre atelier, 4 convives, 4 cerveaux en ébullition.
Enfin surtout un. Celui de notre graphiste, qui depuis est devenue une proche, celui d’une nana têtue, brillante et douce. Il faut bien ces trois qualités pour accompagner deux cocos tout neufs dans l’entrepreneuriat. Avant que les verres n’aient été remplis, que les roulés au saumon ne soient disposés sur l’assiette, dites vous que nous avions une idée TRES précise de notre nom. En effet, pour vous présenter rapidement nos caractères, nous sommes donc deux. Une Claire fan des listes et des questions-réponses. Et Un Romain, un poil impulsif et très décidé. Pas simple le partenariat vous allez nous dire… et pourtant ça marche plutôt bien, on vous le jure. Mais voilà, ces deux avaient donc déjà bien étudié le projet en looooong et en large, autour d’un bouquet, d’un verre, dans une chambre froide, sur une aire d’autoroute. Car il n’y a ni de bon moment ni de bon lieu pour choisir LE nom de ton futur bébé. Celui que tu vas porter à la réussite (fingers crossed) et pour lequel tu vas te battre autant que tu vas l’aimer. « On est un binôme, on aime les fleurs … Fleur de binôme ?! ».
Ça paraît simple écrit comme ça, mais c’est le résultat d’heures et d’heures d’hésitations que nous avons proposé à Élise ce fameux soir.
« Ça va pas le faire, je me vois pas travailler dessus, pour moi ça ne vous ressemble pas »
La sentence est tombée … et ce fut pourtant la plus belle phrase qu’elle ait pu nous dire pour introduire notre collaboration. Un nom qui vous ressemble. Mais c’est à dire ?
On fait le point. Nous sommes jeunes tous deux. Même pas 30 ans mais plus vraiment 20 ans. Donc de la maturité de l’adulte, on garde aussi pourtant de la folie de l’ado. Nous créons notre « concept » en 2019. Le contexte met de plus en plus ( Hallelujah ) en lumière l’écologie et l’éco-responsabilité dans notre façon de travailler et de produire la fleur. On refuse de transiger sur la qualité et la technique. On est fleuristes qualifiés et on le reste. Nous voulons que notre métier utilise à bon escient les réseaux sociaux et toute cette incroyable visibilité qu’ils peuvent nous apporter. Nous sommes deux, avec deux parcours, deux caractères, deux projets initiaux très différents mais complémentaires. Même notre banquier serait d’accord pour le dire, nous nous sommes bien trouvés.
Mais ! Toutes ces différences, autant techniques qu’humaines font justement de notre projet un projet riche en différences. Et c’est aussi ça être imparfaits. C’est se comprendre.
Un gars très qualifié, avec une vraie ambition, des idées par wagons et une technique florale de tradition. Une nana reconvertie, plus matûre, qui apporte aussi son bagage marketing précédent et une douceur dans le contact client. Un beau voyage qui s’annonce, croyez nous.
« Alors ça c’est bien beau cette explication psy mais on comprend pas le délire par rapport à votre produit. Car les gars, vous vendez des fleurs, pas vos profils tinder ! »
Ok. Donc, être en 2019 c’est aussi se poser la question des calibrages des fleurs, de leur production, de leur déchets, de leur impact sur l’écologie mondiale. Et donc d’à quel point tout ça est décidé, contrôlé, logistiqué pour permettre à l’économie de fonctionner .
Sauf que ça, c’est bien l’opposé de l’essence même de la pousse puis floraison d’un végétal. Le contrôle n’existe autour du végétal naturel. Il faut au contraire avoir la patience et la tranquillité de voir le végétal se développer à son rythme.
Vous voyez où l’on veut en venir ? « Moui.. »
La nature n’est pas parfaite. Elle n’a pas vocation à être calibrée et contrôlée. Chaque espèce évolue et parfois « déconne » si son environnement change.
Et ne serait ce pas chouette de prouver qu’avec un magasin en 2019, il serait possible de montrer que les fleurs différentes, issues de cultures intelligentes et raisonnées, moins vues, oubliées, sont tout aussi belles que celles que nous connaissons tous ? Des fleurs et des plantes différentes, dans un lieu qui ne ressemble pas à une boutique, avec un vrai engagement éco-responsable et un nom dont le but serait que les clients se sentent bien… voilà où l’on veut en venir. 🙂
Et c’est ainsi, qu’un brainstorming, une bouteille de rouge, des roulés saumonés plus tard, nous avions la réponse à cette question. « Un nom qui vous ressemble ? Les Imparfaits. »
« Ce serait pas trop cool franchement de pouvoir dire que l’on va acheter ses fleurs chez Les Imparfaits ? »
Un grand merci donc à Élise Milonet et à sa persévérance.
On vous donne rdv au 105 rue Vendôme Lyon 6 pour venir nous découvrir,
La bise des Imparfaits
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Magnifique cet article ! Continuez d’être tels que vous êtes, c’est comme ça qu’on vous aimes ! ❤️🌿🌸
Un énorme bravo à ce duo incroyablement complémentaire ! Vous êtes une formidable équipe qui a su extraire les atouts de chacun pour faire éclore Les Imparfaits ! Félicitations pour ces débuts très prometteurs, la réussite est là et nul doute qu’elle s’amplifie encore dans les prochains mois, les prochaines années ! Ce projet, auquel j’ai eu la chance de pouvoir apporter un peu de moi, est de loin ma plus belle fierté de l’année 2019. Bravo et merci pour tout ce que vous apportez au milieu de la fleur, de l’écologie responsable et à notre si beau quartier Foch !
Bravo pour cet article si riche et sincère! Je suis tellement heureuse de vous avoir dans ma vie aujourd’hui, je crois en vous et en votre projet depuis le début et ce n’est pas prêt de changer! Cette aventure est formidable comme vous, un bel exemple à suivre🙏❤
Une superbe boutique, de jolis produits, du charme, de la gentillesse et beaucoup de talent !
Bisou les imparfaits 🌷
Article vraiment intéressant !
Et cest vraiment une excellente équipe avec une boutique qui propose quelque chose de jamais vue !